Keskidi Robert ?

Publié le par AL_NZ

…faut s’accrocher quand on parle aux locaux. Certains parlent très vite. Ils ont un accent auquel on n’est pas habitués. Difficile d’expliquer, sauf la prononciation du –e- qui n’est pas prononcé –è- mais é-. Par exemple egg (œuf) ne se dit pas ègue mais égue, yes : yéss, twenty (20) : twénty, there (ici) : zére. Mon préféré, quand ils donnent une adresse internet : blablabla.co.nz, le nz donne éne zéde. Quelle bande de ploucs. Je ne vais pas me plaindre, c’est toujours moins pire que les australiens. Avec eux c’est lapa con pris là pas complis lapin compris tous les jours.

 

Quand ils ne comprennent pas ce qu’on dit, pour nous faire répéter, il y a :

- la version ducs de Wellington « pardon ? », qui signifie « pardon ? » (si si, j’vous jure), dans ma tête je traduis par « plaît-il chère amie? »

- la version polie passe-partout « sorry ? »

- la version à-ne-pas-prendre-mal « what’s that ? », traduction : « c’est quoi ça ? ». C’est quoi ça ? Comment ça ? Nan mais c’est toi « c’est quoi ça ». MALPROPRE. Essaie de parler français, toi, qu’on se marre.

 

On peut parler du temps, du nouvel emploi qu’on a, de la réparation de la voiture, tout est lovely, sweet, wonderful. Mais j’aime pas très beaucoup quand ils appellent les gens sweet potatoes (Ricky, spéciale dédicace) ou sweet ass (les touristes peuvent acheter des pulls avec écrit sweet ass dessus). On n’a pas élevé les cochons ensemble à c’que j’sache.

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